- Portrait:
- Figure composition:
- child(ren) »
- male »
- Landscape:
- Animals:
- snake »
- Inspiration:
"[…] Mais l’Art qui demande une/ grand[e] réfléction ça leurs [aux gens] pèse de trop/ et dans le fond les rangs [rend] malheureux./ tu peut très bien dire mon chèr ce que tu/ pense[s] sur mes tableaux aussi bien/ pour moi/ que pour toi. nous sommes pas Moïse et/ même lui a brisé ces tables de la loi! au/ contraire ça me fera un grand plaisir de/ savoir ton opinion. Même que ca serais/ contraire a mes pensé[es]. Car notre chèr Nico/ et Dien font des remarques. Mais c’est/ quand même difficile. Car plus de choix/ vivent en nous plus il en ai [est] difficile/ d’en éxtraire la synthèse de ces/ émotions les derniers temps j’ai travailler/ beaucoup. j’ai une peinture réprésentant/ un innocent au bord d’une rivière et sous/ des hautes fougères et jouant avec une vipère./ et un autre pastel la Barque./ en sommes les bohémiens de l’eau, l’homme/ cuivré par les soleils cou chauts et la/ femme miné par la vie. et entre l’homme/ et la femme, une petite fillette toute caline/ et quant même, grâve par cette/ vie solitaire de l’eau. Certainement/ je cherche toujours dans ce que je fait/ a faire vivre l’émotion. Mais je ne veut pas/ dir par là que je ne me préocupe pas de/ la peinture. Je crois que nulle n’est plus/ sensible que moi pour la couleur et/ la forme. […]" [sic] (... But art, which demands a great deal of thought, weighs too heavily on them (people) and fundamentally makes them unhappy. You can very well tell me, my dear, what you think of my paintings- for mine as well as for your own good. We are not Moses, and even he broke the tablets of the Law. On the contrary, I would be very pleased to hear your opinion. Even if it was the opposite of my thoughts. For our dear Nico and Dien make comments. But it still is difficult. Because the more there are choices living in us, the more difficult it is to extract the synthesis of these emotions. Lately I have worked a lot. I have a painting showing an innocent alongside a river and under high ferns and playing with a viper. And another pastel: la Barque. In other words, the gypsies of the water, the man sun-bronzed, the neck burned and the woman undermined by life. And between the man and the woman a little girl very cuddly and, even so, serious due to the lonely life on the water. Of course, I always try to bring emotion alive in what I do. But I am not saying that I am not worried about the painting. I think no one is more sensitive than I concerning colors and forms. ...) (Philippe Smit 1920c)
The eldest son of the Urbans, Nicolaas (Broertje), suffering from Pettigrew syndrome (see notice [PS 103]), served as a model for the figure in this painting. It is inspired by the poem L’Idiot from the volume Les Névroses by Maurice Rollinat.1
L’idiot vagabond qui charme les vipères
Clopine tout le jour infatigablement,
Au long du ravin noir et du marais dormant,
Là-bas où les aspics vont par troupes impaires.
Quand l’automne a teinté les verdures prospères,
L’œil fixe, avec un triste et doux balancement,
L’idiot vagabond qui charme les vipères
Clopine tout le jour infatigablement.
Les serpents endormis, au bord de leurs repaires,
Se réveillent en chœur à son chantonnement,
Et venant y mêler leur grêle sifflement
Suivent dans les chemins, comme de vieux compères,
L’idiot vagabond qui charme les vipères.
Obviously out of love and respect for his friends’ child, the painter chose a less offensive title.
1.Maurice Rollinat, Les Névroses, Paris: G. Charpentier, 1883, p. 200.